Mardi 5 décembre
Une étape qui fera finalement près de 17km et 585m. de dénivelés sous une météo changeante voir même orageuse…
Mais c’était la journée des rencontres
Nous quittons notre hôte du The Jays Cottage, où nous avons à nouveau été bien accueillis, avec un repas délicieux.

L’ambiance d’Hali-Ela avec son concert de camions, Tuk Tuks sur un fond de prières bouddhistes.



Le vendeur de bétel.

La bétel a des propriétés psychostimulantes et tonifiantes. Ses feuilles mâchées auraient aussi un effet anti-inflammatoire et antiseptique. C’est un mélange
de feuille de bétel, de noix de bétel et de chaux. Le problème est que de l’acide gallique se fait et use l’émail des dents, les répercussions sont terribles.
Nous voyons souvent des cabanes de loteries.


Un tas de noix de coco sert à déposer les bâtons d’encens pour la prière matinale.


Nous continuons notre randonnée en direction … des plantations de thé.
Encore quelques marches ?


Alors que nous faisons une pause,
des cueilleuses arrivent pour faire peser leur récolte auprès « du chef »



Tout se fait ici avec le sourire et quelques bons fous rires.


Chacune a son carnet sur lequel, le chef note les kilos ramassés.
Leur salaire sera basé là-dessus.

Le métier d’une cueilleuse de thé commence à l’âge de 16 ans.
Elle doit récolter un quota minimum de feuilles par jour pour obtenir un salaire de 500 roupies. A celui-ci s’ajoute une allocation de 200 roupies, soit un salaire journalier de 700 roupies, environ 2 euros par jour.
Ce quota minimum était de 16kg en 2019 et il semble qu’il soit de 25kg en 2023 !

Mais le climat étant très aléatoire dans cette région montagneuse, il peut pleuvoir très souvent, il peut également faire froid ou très chaud et les quotas sont rarement atteints. Ces jours-là, les cueilleuses de thé verront leur salaire journalier diminué de 230 roupies environ. Vivre avec un salaire journalier de 1,5 euros, voilà le quotidien des cueilleuses de thé et ceci jusqu’à plus d’âge…

Après leur avoir offert quelques crayons de couleurs et des pincettes pour les cheveux pour les enfants, nous reprenons notre route.
Deux gars nous présente un mini temple installé sous un grand arbre puis
nous proposent de les accompagner jusqu’à un un grand temple
où nous serons accueillis par le bhiksu du temple.




Un orage tropical nous arrose copieusement… et les sangsues se réveillent…
Nous testons vraiment les guêtres anti-sangsues… ça fonctionne….

… sauf pour celles qui sont déjà sur les chaussettes …

… ou qui remontent jusque sous les bras …

Dernière rencontre…

et dernière ligne « droite » pour Demodera…
