Hanoï, du 7 au 12 octobre
Après un assez long voyage, départ de la maison à 8h00 le 6 octobre via Genève, Dubai, nous atterrissons finalement à Hanoï le 7 octobre à 15h00 heure locale (-6h en Suisse)

Afin de « nous adapter rapidement au nouvel horaire » nous décidons de juste déposer les sacs à l’hôtel et nous voilà plongés dans la vie animée d’Hanoï.
Capitale du Vietnam depuis plus d’un millénaire, Hanoï garde l’âme de son passé.
Fondée au XIᵉ siècle sous le nom de Thăng Long – “le dragon qui s’élève” – elle s’étend aujourd’hui entre lacs, temples et avenues bordées d’arbres.

Dans le Vieux Quartier, les scooters slaloment entre les voitures et les piétons. Mais tout se fait sans aucune agressivité, du coup pas de stress pour traverser une rue, il faut avancer tranquillement et ne pas s’arrêter, le déplacement sera anticipé par chacun.


Ville de contrastes, Hanoï semble être une capitale qui ne se visite pas, mais se vit. On s’y sent très vite bien. Et très vite millionnaire … 1.- franc suisse équivaut à plus de 33´333.- dôngs vietnamiens. Une bière locale coûte entre 15’000 et 40’000 dôngs suivant la sorte, le café (très apprécié) sera à 15’000 dans un petit café de rue …

C’est parti pour notre 1ère soupe vietnamienne le Phô. Bouillon de viande et de nouilles de riz agrémenté d’herbes fraîches et qui se décline sous différentes formes (poulet, bœuf, crevettes…)


Lac Hoan Kiem se trouve au cœur du vieux Hanoï
Ambiance de rue









C’est le moment de déguster une bière fraîche ou bia hơi. C’est une bière pression non pasteurisée, brassée quasi quotidiennement et livrée aux bars en fûts le jour même ou peu après. Elle est parfois servie chambrée et versée sur des glaçons…

Les hôtels ont souvent de très belles entrées, par contre l’architecture étant tout en longueur, les chambres sont généralement sans fenêtre… on se sent coupés du monde … pas de bruit et pas de lumière naturelle (il fait jour ou nuit ?)

Petaouchnok…

Ambiance du soir






Ambiance du jour…









… et un rafraîchissement au calme …
Le pont Huc (pont du Soleil Levant) mène au temple de Ngoc Son.
Temple de la Montagne de Jade (i 7596)

Un petit rappel historique…
Sans remonter trop loin… juste ce qu’il faut pour comprendre ce que l’on voit autour de nous.
À la fin de la Seconde Guerre mondiale, Hô Chi Minh réclame la fin de la colonisation française.
Dès 1946, la tension monte — puis éclate.
Le conflit devient le reflet des débuts de la guerre froide : Hô Chi Minh et le Viet Minh sont soutenus par la Chine communiste, tandis que les Français reçoivent l’aide des Américains.
En 1954, les troupes françaises sont encerclées à Diên Biên Phu.
La bataille est décisive.
La France capitule, et le Vietnam se retrouve coupé en deux :
le Nord, dirigé par Hô Chi Minh,
et le Sud, confié à l’empereur Bao Dai, dernier héritier de la dynastie Nguyen.
De 1955 à 1975, une guerre d’usure oppose les forces vietnamiennes à l’armée américaine.
Après le retrait des troupes américaines, le pays retrouve peu à peu son unité.
En 1976, naît la République socialiste du Vietnam 🇻🇳, qui durera jusqu’en 1994.


Aujourd’hui, le pays s’ouvre au monde, accueille les voyageurs, modernise ses villes.
Mais sur le plan politique, il reste dirigé par un parti unique, héritier de son histoire et de son idéologie.



Ho Chi Minh voulait vivre simplement. Il ne faisait qu’un repas par jour afin de laisser de la nourriture à ceux qui en avaient besoin, sa maison était simple.
Les monuments érigés à sa gloire contredisent quelque peu ses désirs …







La Rue du Train à Hanoï, un vestige du XXe siècle de la colonisation française, est devenue un lieu emblématique intégré dans la vie quotidienne du vieux quartier. Grâce à la médiatisation internationale, elle a gagné en popularité. Les habitants ont ajusté leur quotidien autour de la voie ferrée, installant cuisines, bars et cafés le long des rails, et permettant même aux enfants de jouer à proximité. Malgré le passage fréquent de plus de 10 trains par jour, les accidents sont rares, illustrant l’adaptation et la connaissance des horaires par les locaux. Cette rue symbolise la capacité d’adaptation et la résilience de la communauté.




Très touristique, les autorités ont voulu imposer des restrictions pour des raisons de sécurité. Mais Thao Quach a trouvé le soutien des habitants grâce à des projets de communautaires (cours d’anglais gratuits pour les enfants) . Les restrictions ont été levées et les particuliers ont convertis leurs salons en cafés.



Effervescence permanente…










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